PÊCHE AUX MOULES A MERS : FERMETURE OFFICIELLE
La ville de Mers-les-Bains informe les Mersois, les résidents secondaires et les touristes qu’un arrêté Préfectoral n° 86/2016 du 13 septembre 2016, portant fermeture de la pêche à pied des moules sur les gisements naturels de la Somme, rend la cueillette des moules à titre professionnel et de loisir INTERDITE sur le territoire de la ville de Mers-les-Bains jusqu’à celui du Bois-de-Cise, secteur 80.06. L’arrêté de 2014 qui l’autorisait jusqu’alors est clairement abrogé. Les services de l’Etat considèrent que « les stocks encore disponibles ne permettent plus de maintenir l’ouverture », et qu’il y a « nécessité de préserver la ressource afin d’assurer les stocks de moules pour les prochaines campagnes ». Toute infraction pourra être poursuivie pénalement et administrativement. Toutes précisions des textes sur l’arrêté consultable en cliquant sur le lien ci-dessous.
NE PAS NOURRIR LES GOÉLANDS !
Même si cet oiseau est emblématique de nos côtes et qu’il symbolise très souvent, avec l’image du phare, la mer dans l’imaginaire populaire, le Goéland argenté (Nommé très souvent par erreur « Mouette », alors que ce n’est pas du tout la même espèce) n’est pas sans produire des nuisances.
Déjections corrosives pour les véhicules, destructions de sacs poubelles dont le contenu se répand en ville, cris aigüs à toute heure, démonstrations d’agressivité, etc… figurent parmi ses méfaits réguliers.
Chaque année, votre mairie mène une action de stérilisation des oeufs afin de réguler le plus possible les naissances et maintenir la présence des goélands à un niveau raisonnable. (Si vous êtes propriétaire, vous pouvez autoriser la ville a à faire intervenir une société de stérilisation des œufs sur votre toit, en contact la mairie dès le mois de Mars). Cependant, la municipalité n’est pas seule à pouvoir agir et votre concours est tout aussi nécessaire pour maîtriser la présence des goélands en ville. Voici donc quelques conseils à suivre :
► Ne nourrissez pas les oiseaux : Tout comme les pigeons ou d’autres oiseaux sauvages, les goélands s’habituent rapidement à l’homme dès lors qu’on leur donne à manger. Ils risquent ainsi de faire leur nid à proximité du lieu où ils sont nourris.
Conservez les déchets dans des sacs et des conteneurs fermés et ne les sortez que les jours de collecte.
Les goélands sont attirés par les ordures ménagères et n’hésitent pas à venir se nourrir. Il s’agit aussi de préserver un cadre de vie agréable pour tous.
► Maintenez vos toits et terrasses propres : Les goélands utilisent les matériaux trouvés sur place pour construire leur nid. Le nettoyage doit se faire dès le début de l’hiver, lorsque les couples se forment et repèrent l’endroit où ils vont nicher. La ponte dure 4 à 5 jours et s’effectue début mai, les naissances ont lieu à la fin du mois.
► Laissez les oeufs en place : Si les goélands ne retrouvent plus leurs œufs, ils refont systématiquement une ponte. Cette espèce est capable de faire jusqu’à trois pontes. Il est donc inutile d’enlever les oeufs.
► Signalez les nids mais ne les détruisez pas : Détruire un nid ne résout pas la présence des goélands car ils le reconstruisent plus loin. Pour plus de tranquillité, ils risquent même de le faire dans un endroit inaccessible, ce qui rendra l’intervention plus difficile. Une équipe peut donc intervenir lors de la campagne de stérilisation des oeufs de goélands, qui a lieu chaque année (il suffit d’adresser une autorisation d’intervention signée à la mairie dès mars).
► Protégez vos toits avant la nidification : Les goélands nichent de façon systématique sur certains toits. S’ils nichent sur le vôtre, n’hésitez pas à installer une protection avant qu’ils construisent leur nid. Un filet sur le toit ou simplement du barbelé sur la cheminée et les goélands ne s’installeront plus !
A PROPOS DE NOS AMIS LES ANIMAUX
Les chiens ne doivent pas divaguer en ville. Leur présence sur la plage (galets et sable) n’est pas autorisée pour raisons de sécurité. Dans tous les cas, ils doivent être tenus en laisse.
A propos des déjections canines, des sacs spécifiques peuvent être retirés dans les nombreux distributeurs mis à votre disposition (souvent près des containers à déchets ménagers). Merci.
De sable à marée basse (et de galets de silex à marée haute, du fait de la présence de hautes falaises de craie dont ils sont issus…), la plage de Mers-les-Bains est, depuis sa création dès 1870 avec la mode des bains de mer, considérée comme « la plage des enfants et de la famille ». Elle le redeviendra entièrement une fois la seconde guerre mondiale passée.
Dès les années cinquante, nombreuses en effet sont les familles, et surtout les enfants, qu’ils soient Mersois, Beauvaisiens, Parisiens, gens du Nord ou de la proche région, à venir profiter du sable, de l’eau, à traquer quelques crevettes à l’aide d’un filet, à construire d’aussi splendides qu’éphémères châteaux de sable.
Dans les années soixante-dix, cette spécificité n’échappe pas à un illustrateur local, R. Lebeuf, qui réalise une jolie affiche pour promouvoir cet aspect crucial de la station (cf ci-dessous, à gauche).
Depuis, chaque année, près de 600 cabines de plage blanches investissent les galets pour le plus grand plaisir de leurs propriétaires en villégiature. Un poste de secours assure la sécurité des baigneurs et des activités nautiques sur une bande de 300 mètres en juillet et août. (Se renseigner sur les règlements et arrêtés municipaux en vigueur).
L’ensemble du linéaire côtier Mersois va de la limite communale avec Le Tréport jusqu’à celle avec le Bois de Cise, commune de Ault, et comprend une ligne de falaises de craie blanche, striées de lignes de rognons de silex, hautes selon les endroits de 90 à 105 mètres.
Par mesure d’hygiène, les chiens sont interdits sur la plage de Mers-les-Bains, même tenus en laisse. Des distributeurs de sacs pour déjections canines sont à votre disposition. Merci de les utiliser.
SÉCURITÉ A LA PLAGE :
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Pour assurer la sécurité des baigneurs et dans un souci d’information préventive, la plage est organisée et équipée matériellement dans les limites des zones surveillées. (drapeau bleu de part et d’autre du poste de secours : se renseigner et consulter les panneaux de signalisation sur l’esplanade).
Niveau de risque faible, baignade surveillée sans danger apparent.
► Le triangle ORANGE devient un RECTANGLE JAUNE
Risque marqué ou limité, baignade surveillée avec danger limité ou marqué
► Le triangle ROUGE devient un RECTANGLE ROUGE
Risque fort, baignade INTERDITE
► Le triangle bleu de délimitation de la zone surveillée pendant les horaires d’ouverture du poste de secours
► Le triangle VIOLET
Il est hissé lorsqu’une suspicion, ou un fait avéré de pollution, (ex : ruissellements des coteaux de la vallée lors des très fortes pluies, des orages compte-tenu que nous sommes à Mers en houle montante…), une pollution accidentelle, industrielle ou liée à l’activité du port de pêche et de commerce voisin, est susceptible d’impacter les eaux de baignades. Si ce drapeau est hissé, la baignade est interdite par arrêté municipal signé de Mr le maire.
► Les chenaux
Des chenaux traversiers (en général de 25 mètres de largeur), interdits aux baigneurs, peuvent être établis, pour permettre à des activités nautiques pratiquées au-delà de la bande des 300 mètres, de se dérouler. Merci de vérifier auprès des services municipaux, ou par l’affichage réglementaire au poste de secours, que certaines pratiques sont autorisées avant de les effectuer, telles que le motonautisme, le ski nautique…
Les limites du chenal traversier sont matérialisées par des bouées jaunes, cylindriques à bâbord (à gauche) et coniques à tribord (à droite) en venant du large, mouillées de plus en plus près les unes des autres à mesure que l’on se rapproche du rivage ; les deux bouées d’entrée du chenal sont de dimensions supérieures à celles des bouées suivantes : Bouées : zone de bain ; babord ( à gauche) et tribord (à droite) du chenal.
Lorsque le chenal est destiné aux planches à voile, il est mieux qu’il soit, de plus, de forme évasée en allant vers le large, permettant de tirer plus facilement des bords, tout en respectant les limites.
NB : La matérialisation peut être complétée à terre par des panneaux fixes. Des zones interdites aux engins à moteur et des zones réservées uniquement aux baigneurs ou affectées à tel ou tel type d’activité (surf, par exemple), peuvent être créées dans la bande littorale. Les préfets maritimes autorisent le balisage de ces zones par la municipalité ou/et les clubs nautiques.
A PROPOS DES ÉPIS : Il est interdit d’utiliser les épis en béton en tant que descente d’accès à la mer pour des raisons de sécurité (algues vertes glissantes, aspérités, ferraillages parfois apparents…), arrêté du maire de 2006, tout comme il est strictement interdit de les utiliser comme plongeoir, à quelque endroit que ce soit de la plage.
Le seul plongeoir autorisé est celui mis en place par la ville juste devant le poste de secours et sous la surveillance de celui-ci. Il appartient à l’utilisateur de vérifier si la hauteur d’eau résiduelle au pied du plongeoir peut lui permettre un plongeon en toute sécurité.
(On peut être surpris par la marée qui baisse, et ne pas se rendre compte que la portance de l’eau s’amoindrit. Un choc sur le fond pourrait alors avoir des conséquences graves.)
FALAISES : Il est interdit de cheminer au pied des falaises pour des raisons évidentes de sécurité : éboulements possibles de craie, emprisonnement par la marée montante si on ne connaît pas les marées. L’érosion naturelle fait chuter des pans entiers de craie, plaçant le chemin bien trop près du bord. Merci de votre compréhension et du respect de cette interdiction.